Le rapport d’activités 2016 de la Direction générale des Etablissements pénitentiaires (DG EPI) est disponible sur le site du SPF Justice. Il est consacré aux activités importantes de la DG EPI au cours de l’année 2016, ainsi qu’aux projets réalisés durant cette période.
Projets
Les projets qui constituent l’ossature du rapport sont la radicalisation en milieu pénitentiaire, le « travailler autrement », la suite des travaux d’infrastructures, le Masterplan III et les synergies développées entre prisons en termes de moyens disponibles.
Par ailleurs, le programme Sidis Suite, prévu pour moderniser la gestion de la détention, a été adapté aux besoins de certains partenaires. Une interconnectivité avec la Banque-Carrefour de la sécurité sociale a ainsi été réalisée.
Une nouvelle procédure de sweeping de gsm a permis de procéder à des actions de sweepings plus précises et ciblées dans les prisons.
Enfin, la réflexion sur la mise en place d’un régime sur mesure a démarré au sein de la DG EPI. Ainsi, une première section pour femmes en milieu ouvert a été mise en service à Hoogstraten, tandis que les premiers détenus ont pu être hébergés dans la « maison re-entry », une habitation permettant une transition entre la détention et la liberté.
Chiffres
La partie consacrée aux chiffres reprend, comme il est de tradition, notamment les données relatives à la population carcérale, au personnel, au budget, ainsi que les évolutions en la matière. Les chiffres montrent une baisse significative de la surpopulation carcérale, qui a diminué de presque 15% en comparaison avec 2012. Les raisons essentielles à ce phénomène sont les réalisation des Masterplan I et II, l’ouverture du Centre de psychiatrie légale de Gand, pouvant accueillir et traiter 264 internés dans des conditions adéquates, l’augmentation des expulsions de détenus en situation illégale, et un nombre croissant d’octrois de surveillance électronique.
Une évolution positive peut également être constatée en termes d’évasions. Si 14 détenus s’étaient évadés en 2012 depuis le milieu fermé, ce chiffre est tombé à zéro en 2016. C’est le résultat notamment de l’amélioration des procédures de sécurité.