Les victimes d’actes de  terrorisme ignorent parfois encore quelle aide financière elles peuvent obtenir et qui peut les aider. Afin de mieux répondre à leurs questions, les autorités fédérales ont organisé en 2018 une série de journées de rencontres avec des experts des secteurs privé et public. Cent quatre-vingt-cinq victimes ont donné une suite favorable à cette initiative.

De mai à septembre 2018, huit journées de rencontres ont eu lieu au Résidence Palace à Bruxelles. Les victimes ont pu poser leurs questions aux experts et personnes en charge de la partie financière de leur dossier. Plus d'un millier de victimes ont reçu cette  invitation. Tant les victimes d’actes terroristes en Belgique que les citoyens belges victimes de terrorisme à l’étranger étaient invités.

Collaboration étendue

Tous les participants ont été invités à un rendez-vous individuel. S'ils le souhaitaient, ils pouvaient se faire accompagner par des membres de leur famille ou d'autres personnes de confiance de leur choix. À leur arrivée, les participants étaient brièvement accueillis par des collaborateurs de l'aide aux victimes et/ou de l’accueil des victimes. Ensuite, ils pouvaient commencer leurs différents entretiens. Tant la commission pour l'aide financière aux victimes, l’office médico-légal, la cellule Victimes civiles que le secteur des assurances ont envoyé leurs experts. Chaque rendez-vous a été préparé au préalable de manière approfondie afin de pouvoir répondre au plus grand nombre de questions possibles. Les entretiens ont duré en moyenne une heure et demie pour chaque personne concernée.

Accueil positif

Ces entretiens ont clairement fait apparaître que la plupart des participants ont largement apprécié ces rencontres avec les experts en charge de leur dossier. Beaucoup d'entre eux avaient encore de nombreuses interrogations, entre autres, sur l'état d'avancement de leur dossier d'assurances ou sur la notion de statut de solidarité nationale. La question de savoir s'ils avaient droit à une aide financière de l'État a également été posée à maintes reprises.

Pour la majorité des victimes, ces journées de rencontres se sont avérées bénéfiques tant il est plus facile de poser ses questions lors d’un entretien personnalisé que par mail ou par téléphone. Autre élément tout aussi appréciable, cette initiative leur a permis de rencontrer tous les services concernés en une même occasion. Les victimes qui n'ont pu y participer ont, pour la plupart, fait savoir qu'elles n'avaient plus de questions supplémentaires ou qu'elles y avaient été empêchées pour des raisons pratiques. De leur côté, les experts aussi ont également reconnu la plus-value de ces rencontres, même si ces entretiens étaient parfois émotionnellement intenses et qu'il n’était pas toujours possible de donner une réponse simple à toutes les questions.

Engagement

A l’avenir, les autorités fédérales s'engagent, conjointement avec les autres secteurs concernés, à poursuivre le développement de leur offre aux victimes et à continuer à proposer une aide à celles-ci.

Quelques chiffres

  • 8 journées de rencontres ont eu lieu (du 22 mai au 10 septembre 2018).
  • 1018 victimes ont été invitées à y participer.
  • 967 victimes ont été impliquées dans les attentats de Bruxelles le 22 mars 2016.
  • 185 victimes ont pris part à ces  journées de rencontres.
  • Plus de 30 experts des secteurs privé et public ont collaboré à cet événement.

Participants partenaires

Autorités fédérales

Secteur des assurances

Aide aux victimes